Festival d'Angoulême : Interview exclusive de Terrence A. Maury (Tanibis Channel épisode 1)
jeudi 8 décembre 2011 - Général
Tanibis Channel est une production des Studios TanibisTM.
jeudi 8 décembre 2011 - Général
Tanibis Channel est une production des Studios TanibisTM.
Commentaires
Ha ha ha
vous etes des grands malades !
sisi, vraiment.
Tanibis nominé c'est la classe, bravo á toute l'équipe
> Ha ha ha
> vous etes des grands malades !
> sisi, vraiment.
Ça nous flatte beaucoup, ce que tu dis là, cycy !
J'espere que l'adaptation au cinéma sera une trilogie, en 3D.
J'attends avec impatience la novellisation qui en sera tirée !
et à quand "les aventures de Papinostronaute" ?
J'ai un cousin qui a un pote dont le frere bosse sur le tournage de "the last cosmonaut" au Maroc. Apparemment ça se passe pas super bien, il y a un blocage avec le réalisateur et la prod. En tout cas je crains que le film soit tout pourri.
Il paraît que Teddy a fait exploser le budget à force de faire venir des call-girls dans sa caravane...
C'est une (presque) consécration méritée ! Et le tourbillon médiatique qui ne manquera pas de s'ensuivre (de reprendre, donc) consacrera, lui, l'ourson Teddy comme le digne héritier de son illustre prédécesseur, j'ai nommé SuperTed => http://www.cartoonscrapbook.com/01p...
(Oui, je sais, je fais une fixette nostalgique à ce propos, mais j'assume !)
Meilleurs vœux aux glorieuses Editions Tanibis ainsi qu'à ses talentueux auteurs. Et à commencer, donc, par Aurélien 'Terrence' Maury, dont le bel album ne manquera pas d'être distingué sur les tablettes officielles (comme il l'est déjà, dans nos cœurs).
Non mais votre Aurélien Maury vient de dire sur France Inter au festival d'Angoulème une énormité! Qu'est-ce que c'est que cet état d'esprit très déprimé et qui dénote un monde de frustrations et renoncements, qui raconte sur les ondes aux jeunes que l'âge adulte commence quand on renonce à ses rêves d'enfant!! C'est affreux de dire ça! C'est d'abord totalement faux, ultra réducteur et dit semble-t-il par qqn qui a pris le chemin de la résignation, du renoncement, ce qui est très nocif à sa santé mentale, son épanouissement et en plus c'est très dangereux pour tous les ados qui lisent des BD et ont besoin de rêves pour avancer et rêver leur vie d'adulte! Faîtes attention à ce que vous dîtes sur les ondes! Heureusement que je n'étais pas la journaliste en face d'Aurélien Maury!...
Bonjour Stella,
Merci pour votre réaction vive. Je vous laisse juger mes propos comme il vous plaira, pour ma part je ne me sens ni particulièrement frustré, ni particulièrement investi d'un quelqu'onque message pour les "jeunes". (ces jeunes qu'on devrait selon moi beaucoup plus écouter qu'abrutir de moralisme, soit dit en passant.)
J'ai exprimé ma vision des choses et j'ai tenté d'être honnête. Un format aussi court que celui de cette petite intervention radio oblige probablement à observer une certaine concision dans les réponses... qui peut être interprété comme du radicalisme j'imagine.
Peut être que je vous aurai moins choquée si j'avais eu le temps de développer un peu mon idée ?
L'enfance est pour moi le temps de l'insouciance, où les rêves les plus absolus sont socialement permis : on trouve généralement charmant qu'un enfant souhaite devenir pilote de F1, footballeur professionnel ou dans le cas du personnage de mon livre, cosmonaute... Bien.
Les choses se gâtent assez tôt selon moi, quand se posent les questions relatives à l'orientation professionnelle des jeunes... car c'est rarement lui, "le jeune", qui en définitive tranche, mais plutôt ses parents / ses éducateurs qui ensembles évaluent ses options en fonction de son niveau social, de ses capacités scolaires. Est-il impossible pour un jeune de réussir à concrétiser son rêve de toujours pour autant ? On doit pouvoir trouver beaucoup d'exemples qui prouveraient le contraire, mais seront-ils vraiment représentatifs ?
Il me semble à moi qu'on trouve beaucoup plus d'exemples d'ambitions contrariées.
Cela étant dit, si je soutiens que grandir c'est renoncer (au moins pour partie si vous voulez un peu de nuance !) à ses rêves d'enfant, je ne crois pas avoir dit que je ne trouvais pas cela dommage, ou affreux comme vous dites. Renoncer ce n'est pas nécessairement sceller son sort... C'est une étape vers autre chose, un changement.
Les rêves d'enfance sont absolus, sans concessions, parfois hautement farfelus... Un souhait contrarié ne va pas donner nécessairement un destin déprimant, une personnalité frustrée. Il y a aussi beaucoup d'accidents (heureux comme malheureux) qui façonnent une carrière après tout.
Le héros de mon livre n'a pas, à plus de trente ans, renoncé à son rêve de jeunesse d'aller dans l'espace... Peut être parce que personne n'a osé lui enlever cette illusion qui le protège d'une réalité un peu morose. Ce petit monde de rêve, ce cocon mental, où il se projette cosmonaute, le protège autant qu'il l'isole du "monde concret". Ramené à la réalité par la perspective d'une soudaine paternité, il va devoir renoncer à cette ambition enfantine... Ce renoncement sera-t-il salutaire ? castrateur ? le destin de mon personnage est-il tragique ? ou n'est-ce pas une issue qui se profile en fin de compte ? Et bien je vous l'ai dit, je vous laisse juge...
Enfin à mon tour de vous "taquiner" : Vous trouvez mon propos ultra réducteur soit, mais je trouve que votre vision de l'auteur qui a un message à délivrer à la jeune génération un peu étroite. N'y a-t-il pas une autre position que celle du pédagogue à l'enthousiasme communicatif pour qui voudrait s'exprimer en bande dessinée (et éventuellement à la radio) ? Et quand bien même on s'adresserait précisément aux "jeunes", n'est-on autorisé qu'à leur délivrer un message complètement positif ? N'est-il pas préférable de s'adresser à eux avec un minimum d'honnêté, de les exposer à une diversité d'opinions et leur faire confiance pour se faire leur propre idée ?
Bien à vous,
AM
ps: une trop grande accumulation de frustrations liées à mon renoncement de devenir un jour un champion dans l'emploi de l'orthographe et la grammaire a pu causer quelques dégâts qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes de nos lecteurs. Je m'en excuse !