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LES BELLES LETTRES

Catégorie : En librairies

La vague gelée, par emg

Aujourd'hui en librairies :

La vague gelée

Nicolas Marlin, surfeur professionnel, traverse une passe difficile. Sa participation au contest de San Telmo, un spot qu'il déteste, s'avère encore une fois un désastre. Les vagues sont traîtresses, la chaleur étouffante, d'étranges manœuvres militaires ont lieu dans la baie – et pour couronner le tout, son grand-père, un personnage charismatique mais autoritaire, réapparaît après plusieurs années d'absence. La survenue d'une vague extraordinaire sera l'occasion pour Nicolas de se plonger littéralement dans sa mémoire et ses angoisses les plus profondes.

Jouant avec les codes du récit de surf et convoquant une esthétique rétro inspirée des jeux vidéos des années 1990, EMG réalise une œuvre surprenante, à la fois grave et légère, tenant autant du conte psychanalytique que de la série B.

Comme avec son premier album tremblez enfance Z46, emg propose un récit d'aventure trépidant et hors-norme qui explore les possibilités du dessin électronique. Il met ici au point une sorte de pointillisme 2.0 pour dépeindre les éléments déchaînés qui submergeront Nicolas Marlin.

Et vous, êtes-vous prêt à affronter la vague gelée ?

La vague gelée, extraits

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Cité irréelle, par D. J. Bryant

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Cité irréelle

Cité irréelle rassemble cinq histoires dans lesquelles il est question de passion et de haine, d’amour et de cruauté, d’hommes et de femmes jouant au chat et à la souris ; cinq histoires déstabilisantes où, comme dans un film de David Lynch, les apparences sont souvent trompeuses.

L’auteur prend un malin plaisir à plonger ses personnages tourmentés dans un univers mouvant et plein de chausse-trappes. Il met en œuvre des structures narratives sophistiquées pour retranscrire leurs émotions, complexes et parfois contradictoires. Il construit l'un des récits comme un ruban de Mœbius, donne à un autre une structure en miroir. Alternant les points de vue et multipliant les faux-semblants, l’auteur fait vaciller nos repères.

Le dessin de Cité irréelle impressionne par sa finesse, sa précision et sa diversité. Il n’est pas sans rappeler celui de Daniel Clowes, mais aussi celui des maîtres du comic book classique comme Steve Ditko ou encore des cartoons Hanna-Barbera.

Cité irréelle est le premier livre de l’auteur américain D. J. Bryant, diplômé de l’Art Institute de Seattle quelques jours après les attaques du 11 septembre. L’auteur aime également préciser dans ses entretiens qu’il dessinait la dernière page du livre au moment de l’élection de Donald Trump. Une manière de souligner que, dans le monde réel comme dans la Cité irréelle, l’avenir n’est jamais assuré.

Cité irréelle, extraits

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Le sortilège de la femme-automate, par Alexandre Kha

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Le sortilège de la femme-automate

Les monstres fragiles et les rescapés des nuits rouges se sont trouvés un sanctuaire aux abords de la ville… Après Les monstres aux pieds d’argile et Les nuits rouges du théâtre d’épouvante, Alexandre Kha propose une nouvelle plongée dans son bestiaire fantastique, prenant cette fois-ci comme cadre une « foire aux freaks ». Olympia, femme-automate inventée par un certain Zacharius, en est une des attractions principales. Arthur Grisham, le bibliothécaire adepte du bizarre, y entraîne son ami Antoine. Ce dernier tentera de percer les secrets de l’automate au risque de tomber amoureux…

Olympia est une version féminisée du fameux automate joueur d’échecs du baron von Kempelen qui fascina l’Europe aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette « Ève future » continue ici ses tournées loin des cours luxueuses, au milieu des losers, junkies, savants fous et autres marginaux de tout poil. Entre les représentations, elle approfondit son libre-arbitre et son exploration de l’humanité, interrogeant les sentiments et l’identité du pauvre Antoine.

Entrecoupant le récit principal d’intermèdes en ombres chinoises sur le passé d’Olympia, ce conte nous fait naviguer dans un jeu de citations luxuriant, éclectique comme un cabinet de curiosités, le petit monde d’Alexandre Kha faisant aussi bien écho à la pop culture (on croise le duo Iggy Pop-David Bowie) qu’à la littérature fantastique du XIXe d’E.T.A. Hoffmann ou de Jules Verne, en passant par la science-fiction de Philip K. Dick.

Le sortilège de la femme-automate, extraits

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Sous la maison, par Jesse Jacobs

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Sous la maison

La voie de l’éveil intérieur est longue et délicate. Sauf si l’on trouve un raccourci dans son sous-sol, via une machine à laver magique… C’est ce qui arrive à Daisy, une jeune adolescente nouvellement arrivée dans son lycée et qui a du mal à se faire des amis. Une dimension supérieure, pleine de vibrations étranges et de sensations bizarres, habituellement cachée et uniquement accessible aux esprits éclairés, devient son terrain de jeux sacré. Mais, la pureté et l’innocence n’ayant qu’un temps, ce jardin d’Eden sera rapidement envahi et profané par d’autres, moins sensibles à sa fragilité.

En 96 pages, Jesse Jacobs nous raconte cette fable new age de paradis perdu et d’enfants plus tout à fait innocents avec un dessin faussement naïf et une approche détonante des couleurs, opposant la monochromie de la réalité suburbaine subie par les personnages à la palette acidulée du monde artificiel dans lequel ils se réfugient. Comme dans ses autres ouvrages publiés chez Tanibis, les pages purement narratives sont entrecoupées de séquences fantasmagoriques dans lesquelles Jacobs, mêlant régularité géométrique et imagination psychédélique, donne à voir les créatures et les sensations indicibles qui peuplent cet espace secret.

Troisième roman graphique de Jesse Jacobs, Sous la maison a été récompensé au Canada par le Doug Wright Award du meilleur album et nominé aux États-Unis pour les Eisner Awards.

Sous la maison, extraits

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Safari lune de miel, par Jesse Jacobs

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Safari lune de miel

La nature, surtout dans sa version forêt vierge, n'est pas précisément un terrain de jeux lumineux et accueillant. C'est au premier abord, pour les héros citadins de Safari lune de miel et leur guide aguerri, un repaire grouillant de créatures hostiles et de plantes toxiques que les brochures touristiques oublient en général de mentionner : araignées cyclopes, mille-pattes géants, anémones de terre, singes télépathes et autres insectes intrusifs. Même les paysages traversés par notre couple d'amoureux et leur guide sont déroutants, avec leurs anomalies spatio-temporelles ou leur construction digne d'un géomètre maniaque fan de M. C. Escher.

Les aventures qui attendent nos personnages, entre action bien virile et séquences hallucinatoires, sont prétextes à décrire en une élégante trichromie verte une nature fantasmagorique qui se révélera être bien plus qu'un simple décor. Pour compléter cette description, ou alors pour égarer encore plus le lecteur dans sa bande dessinée comme ses personnages dans la forêt, Jesse Jacobs a entrecoupé son récit de planches taxinomiques, de gags muets mettant en scène la vie quotidienne du bestiaire et de mystérieux vers déclamés par un arbre poète, ouverts à la libre interprétation du lecteur.

Face à cet environnement déroutant, chaque membre du trio d'explorateurs-touristes réagira à sa façon, évoluant vers une acceptation mystique tendance new age ou au contraire campant sur ses positions de citadin exigeant. Jardin d'enfant, Jardin d'Eden ou monstrueux Jardin des Délices boschien, chacun verra la nature avec des yeux nouveaux. Et les caractères des différents personnages soumis à l'influence de la forêt se révéleront plus complexes qu'il n'y paraissait.

Ici comme dans …et tu connaîtras l'univers et les Dieux, la précédente fable cosmogonique de Jesse Jacobs, l'univers n'est ni entièrement hostile ni entièrement bon. Tout est lutte entre des principes opposés : Ablavar et Zantek, le bien et le mal, le vénéneux et le comestible ou encore le parasite qui s'introduit par l'oreille et celui qui s'introduit par l'anus.

Safari lune de miel

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Qu'est-ce qui arrive / extraits

Qu'est-ce qui arrive ?, par Mehdi Melkhi, en librairies ces jours-ci.

Qu'est-ce qui arrive

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